Diferencia entre revisiones de «La teoría de las correspondencias y la sinestesia (texturas, colores, perfumes, sonidos) en ''Las flores del mal'', de Charles Baudelaire»

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(La teoría de las correspondencias y la sinestesia en Las flores del mal, de Baudelaire)
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==La teoría de las correspondencias y la sinestesia en ''Las flores del mal'', de Baudelaire==
 
==La teoría de las correspondencias y la sinestesia en ''Las flores del mal'', de Baudelaire==
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'''Baudelaire''' establece su teoría de las correspondencias en el poema homónimo "Correspondances / Correspondencias":
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  La Nature est un temple où de vivants piliers
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Laissent parfois sortir de confuses paroles;
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L'homme y passe à travers des forêts de symboles
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Qui l'observent avec des regards familiers.
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  Comme de longs échos qui de loin se confondent
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Dans une ténébreuse et profonde unité,
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Vaste comme la nuit et comme la clarté,
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Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
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  II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
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Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
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— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
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  Ayant l'expansion des choses infinies,
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Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
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Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
  
 
==Bibliografía, webgrafía==
 
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Revisión de 21:14 5 feb 2015

Criterios de corrección

El alumno deberá realizar principalmente el análisis del poema "Correspondances", donde Baudelaire expone su teoría estética acerca del arte supra-naturalista que defiende -el simbolismo- y habla también del Ideal y el Spleen; manifiesta su neoplatonismo y la influencia en su obra de Delacroix; define lo finisecular como crisis del realismo

La teoría de las correspondencias y la sinestesia en Las flores del mal, de Baudelaire

Baudelaire establece su teoría de las correspondencias en el poema homónimo "Correspondances / Correspondencias":

  La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
  Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
  II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
  Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

Bibliografía, webgrafía

  • CALERO HERAS, José: Literatura universal. Bachillerato. Barcelona, Octaedro, 2009, tema 9, "Posromanticismo", pp. 163-168 y 172-182.

Edición, revisión, corrección

  • Primera redacción (enero 2015):
  • Revisiones, correcciones: Letraherido.